Promenade en compagnie de Stéphanie Lafitte, conteuse

Conter la nature,
cueillir des histoires comme des noisettes et des coquillages,
vivre de contes et d'eau vive,
marcher sur la terre, sous le ciel,
rêver, glaner...

lundi 11 mai 2009

quelques glanes autour de l'île

"L'horizon qui parfois écoute aux portes, nous prétera ses îles. La chance de l'oeil est de passer, de ne pas s'arréter, de ne pas posséder, de découvrir sans cesse de nouveaux terrains de chasse....
Il ne conquiert pas, accepte le jour pour territoire, la nuit pour frontière."
"L'enfant que j'ai sauvé en moi se promène au bord du rivage, au point de départ des départs.
Tu épelles quelques mots marins et ouvres un autre monde: le flux, l'étale et le jusant, l'île, le rivage, le continent.
Nous sommes des aventuriers, des poétes, des marcheurs et nous cherchons au fond du ciel le charme dans le nuage et, sur l'épave, les trâces de l'étrange pays."
(d'Y Le Men, "la clef de la chapelle est au café d'en face")

"Si un jour la mer ne se retirait pas, c'est que la mort viendrait.
Elle nous laisse tout quand elle part:des paysages qui ne lui appartiennent plus...
Elle nous laisse tant de liberté qu'on pose des signes au milieu de l'anse: des totems dressés pour nous marquer, nous les hommes perdus, parfois.
Elle s'absente pour vivre et rapporter du lointain sa force pleine.
Nous sommes paisibles, nous les pétrels, les coquillages, le sable, la vase et les gens; nous sommes paisibles de l'attendre parce que sa vie à elle c'est de revenir toujours.
(de N Papin, "la ville qui retient la mer")

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